La crise de l’énergie est au cœur des préoccupations. C’était déjà vrai il y a un an, alors que les fluctuations des prix rendaient la situation encore incertaine.
À partir de mars 2022, l’inflation est passée de transitoire à durable en Europe. Le tarif du gaz s’est envolé, atteignant un record historique au cours de l’été 2022.
Et pour cause : depuis le début de la guerre en Ukraine, la diminution de l’approvisionnement en gaz russe sur le marché de l’Union européenne a entraîné une ascension des cours du gaz et inévitablement, des répercussions immédiates sur les prix de l’électricité.
Ce n’est pas l’unique facteur expliquant la montée brutale du coût du gaz et de l’électricité. L’inflation commençait déjà avec la reprise de l’activité économique en 2021 suite à la crise Covid-19, ayant entraîné une forte demande en électricité et donc une augmentation de son coût.
Pour lutter contre l’inflation et le ralentissement économique, la Banque centrale européenne a relevé les taux d’intérêt en 2022, et compte bien faire de même pour cette année.
C’est en bonne voie : l’inflation a connu un léger recul en décembre 2022. Selon les estimations réalisées par l’INSEE, les prix auraient augmenté de 5,9 % en décembre 2022, contre 6,2 % le mois précédent.
Évidemment, il ne faut pas crier victoire trop tôt. L’explosion du coût de l’énergie est encore bien présente et n’est pas sans conséquences pour les PME, qui ne peuvent pas toujours répercuter cette augmentation sur leur prix de vente.