C’est probablement la fausse croyance la plus répandue à propos de la facturation électronique.
Cette idée reçue est intéressante, car elle nous donne l’occasion de refaire le point sur les aspects clés de la réforme.
Derrière cette affirmation se cachent en réalité deux erreurs.
- La première erreur est de penser qu’une facture au format PDF est une facture électronique.
Ce n’est pas le cas. Il faut bien avoir en tête qu’une facture électronique n’est pas une simple facture dématérialisée ou numérisée au format PDF.
Une facture électronique est une facture qui comporte obligatoirement ce que l’on appelle un socle minimum de données sous forme structurée.
Sans entrer dans trop de détails complexes, ceci implique qu’elle doit être émise, transmise et reçue dans un format bien spécifique, capable de garantir l’identité de l’émetteur ainsi que l’exactitude des informations qu’elle contient.
Or, le format PDF n’est pas suffisamment puissant pour certifier cela. Aujourd’hui, seulement trois formats ont été autorisés par le gouvernement :
- le format hybride Factur-X que nous proposons déjà dans l’outil de facturation Qonto ;
- le format Cross Industry Invoice (CII) ;
le format Universal Business Language (UBL).
La seconde erreur est de penser qu’il sera toujours possible d’échanger ses factures par e-mail, comme c’est le cas actuellement.
Là encore, les entreprises devront modifier leurs habitudes et utiliser ce que l’on appelle une plateforme de dématérialisation reconnue par l’État. Cette plateforme servira à échanger les factures avec les clients et les fournisseurs.
Sachez qu’il existe deux types de plateformes de dématérialisation :
- les plateformes de dématérialisation privée et partenaire de l’administration fiscale (PDP) ;
- les opérateurs de dématérialisation (OD), un service privé (non certifié par l’administration fiscale), à la condition que qu’ils collaborent avec une PDP partenaire.