La question du statut juridique intervient très tôt dans le processus de création d’entreprise. Sans statut juridique, impossible de lancer un business…
C’est un choix crucial car il a des répercussions concrètes sur des aspects clé de votre activité, comme :
- votre protection sociale, le montant de vos charges sociales ;
- votre régime fiscal ;
- vos obligations comptables ;
- votre capacité - ou non - à vous associer.
En France, l’éventail des structures juridiques est vaste : entreprise individuelle, régime micro-entreprise, EURL, SASU, SARL, SAS (pour ne citer que les plus courantes).
Alors comment s’y retrouver - et surtout - comment faire le bon choix ?
Avant tout, il est essentiel de bien délimiter les contours de votre projet. Vous devez notamment être au clair sur des aspects clés, comme :
- le fait de savoir si vous souhaitez entreprendre seul(e) ou vous associer ;
- la taille de votre future entreprise (estimation de chiffre d’affaires, embauche de salariés…)
- la rémunération que vous souhaitez vous verser (à court terme et dans les années à venir)
- etc.
Rassurez-vous : rien n’est gravé dans le marbre. Vous avez toujours la possibilité de changer de statut juridique en cours d’activité. Mais cette situation n’est pas idéale, car elle génère de la logistique, de la paperasse et des coûts supplémentaires. Par exemple, imaginons que vous souhaitez passer d’une SARL à une SAS. Dans ce cas, il faudra changer les statuts de l’entreprise. Cette démarche, en plus d’être payante, suppose l’accord à l’unanimité de tous les associés. Des exigences qui peuvent générer des tensions si toutes les parties prenantes ne sont pas alignées…
Bref, vous l’aurez compris : pour éviter les complications, mieux vaut faire le bon choix, dès le premier coup. En cas de doute, n’hésitez pas à demander conseil à un(e) expert(e)-comptable ou un(e) avocat(e) afin d’obtenir un conseil personnalisé et éviter les impairs.