Calcul de salaire pour freelance

Le taux journalier moyen, également appelé TJM, désigne le montant facturé par un freelance ou un travailleur indépendant à ses clients.

En d’autres termes, le taux journalier moyen correspond au tarif facturé hors taxes (HT) pour une journée de travail.

Votre tarif journalier moyen doit refléter la qualité de vos prestations sans faire fuir les clients potentiels. Autant dire que vous risquez de vous retrouver face à un véritable casse-tête au début.

Même si vous envisagez de fixer une rémunération spécifique pour chaque mission, vous devrez fixer votre TJM pour être en mesure de négocier votre tarif avec vos clients.

Fixer son tarif journalier moyen est une tâche difficile lorsque l’on se lance en tant freelance. En effet, plusieurs critères entrent en ligne de compte :

• définir le salaire net souhaité ;
• évaluer les prix pratiqués par les autres freelances ;
• prendre en considération le TJM du marché.

Déterminer le salaire net que vous désirez percevoir constitue la première étape pour fixer son TJM en tant que freelance.

En règle générale, les indépendants cherchent à obtenir un salaire net assez proche de celui qu’ils percevaient lorsqu’ils étaient salariés.

Toutefois, vous devez prendre en compte les dépenses supplémentaires auxquelles vous serez soumis :

• mutuelle de santé complémentaire ;
• frais professionnels ;
• frais de mission, notamment si vous passez par une plateforme de mise en relation ou si vous faites appel à une société de portage salarial.

Ainsi, votre salaire brut doit intégrer ces différents coûts en plus des cotisations sociales et des impôts.

Pour passer du salaire brut au salaire net, aidez-vous d’un simulateur comme celui proposé par Qonto.

Pour fixer un bon TJM, le plus simple consiste à parcourir les différentes plateformes dédiées aux freelances et de consulter les profils qui exercent dans le même secteur d’activité.

Ainsi, un développeur freelance relèvera les tarifs proposés par des consultants dans un domaine similaire au sien.

Vous connaissez d’autres travailleurs indépendants qui exercent le même métier que vous ? N’hésitez pas à leur demander les prix qu’ils pratiquent.

Pensez à adapter votre taux journalier moyen à votre expérience et à vos compétences spécifiques.

Plusieurs sites communiquent les TJM de référence pour les principaux métiers exercés en freelance et les informations sont régulièrement mises à jour.

Par conséquent, cette source peut s’avérer très utile pour fixer votre TJM.

De plus, certains clients s’appuient également sur ces grilles tarifaires pour imposer la rémunération aux freelances avec lesquels ils travaillent. Dans ce cas, vous n’aurez aucune marge de négociation.

Deux informations suffisent pour calculer le salaire d’un freelance avec notre simulateur :

• votre chiffre d’affaires toutes taxes comprises (TTC) ;
• l’option fiscale, à savoir le barème progressif à l’impôt sur le revenu ou le versement libératoire.

À partir de ces données, nous vous indiquons les montants suivants :

• la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), à ne pas prendre en compte si vous bénéficiez du régime de la franchise en base de TVA ;
• le chiffre d’affaires hors TVA ;
• les charges sociales ;
• la contribution à la formation professionnelle ;
• l’abattement fiscal ;
• l’impôt sur le revenu.

Notez que notre outil fonctionne uniquement pour les indépendants qui exercent leur activité sous le statut de la micro-entreprise.

Comme toute entreprise, un travailleur indépendant doit supporter des coûts indissociables de l’exercice de son activité :

• charges de fonctionnement ;
• charges sociales ;
• charges fiscales.

Les frais de fonctionnement correspondent à toutes les dépenses que le freelance doit effectuer pour exercer son métier. Par conséquent, elles dépendent du secteur d’activité.

Voici un exemple des charges les plus courantes :

• location d’un local commercial ou d’un espace de coworking ;
• achat de matériel et de fournitures ;
• outils de gestion ;
• compte bancaire professionnel ;
• cabinet comptable ;
• assurance responsabilité civile professionnelle.

Notez que vous ne pouvez pas déduire vos charges réelles si vous optez pour le statut de l’auto-entrepreneur. En effet, vous bénéficiez par défaut d’un abattement forfaitaire appliqué sur votre chiffre d’affaires.

Si vous avez opté pour le régime de l’auto-entrepreneur, le montant de vos cotisations sociales se calcule directement sur votre chiffre d’affaires HT. À savoir :

• 12,8 % si l’auto-entrepreneur exerce une activité de vente de marchandises ;
• 22 % pour les activités de prestation de services.

Avec le statut juridique de l’entreprise individuelle sans le régime de l’auto-entrepreneur, le montant de vos cotisations sociales représente 44 % de votre revenu imposable.

Si vous exercez votre activité d’indépendant sous le statut d’une société commerciale, comme l’EURL ou la SASU, alors le montant de vos cotisations sociales se calculera sur base de la rémunération que vous vous versez.

Notez que vous pouvez bénéficier d’une exonération partielle de charges sociales grâce à l’aide à la création ou à la reprise d’une entreprise (ACRE).

Dès lors qu’un freelance perçoit une rémunération, ces revenus sont soumis à l’impôt sur le revenu. Cependant, le statut choisi va impacter l’imposition.

Ainsi, le régime de la micro-entreprise offre deux possibilités à l’entrepreneur :

• imposition au barème progressif de l’impôt sur le revenu après application d’un abattement forfaitaire ;
• versement libératoire.

Si vous optez pour la création d’une société, les profits seront imposés à l’impôt sur le revenu ou à l’impôt sur les sociétés au niveau de l’entreprise.

Puis vous devrez vous acquitter de l’impôt sur le revenu sur la rémunération perçue (salaire, dividendes, etc.).

De plus, votre activité indépendante peut être soumise à d’autres taxes :

• la cotisation foncière des entreprises ;
• la TVA.