Ce qu’il faut savoir avant de fixer son TJM en freelance
Calculer le temps consacré à la gestion de votre activité
- gérer votre facturation (émettre des devis, des factures, des bons de commande, etc.) ;
- tenir votre comptabilité ;
- remplir vos obligations administratives (déclaration de chiffres d’affaires, déclaration de TVA, etc.) ;
- prospecter (répondre à des offres, réaliser un ou plusieurs appels avec un potentiel client, s’intéresser au projet et comprendre les problématiques de l’entreprise, formuler une proposition commerciale en adéquation avec ses besoins, éventuellement faire un test, etc.) ;
- gérer votre communication (site internet, mise à jour du portfolio, etc.).
Anticiper les périodes de baisse d’activité
Estimer vos charges professionnelles et personnelles
- les charges sociales ;
- les charges fiscales (impôt sur le revenu, TVA, Cotisation Foncière des Entreprises, etc.) ;
- votre mutuelle (entièrement à votre charge, contrairement aux salariés) ;
- votre assurance professionnelle (assurance responsabilité civile professionnelle, assurance multi-risques...)
- les frais professionnels liés à votre activité (achat de matériel informatique, abonnement à des outils et logiciels, paiement d’un espace de coworking, frais de formation, frais liés à votre compte professionnel, etc.).
Il est donc essentiel de bien anticiper ces charges pour avoir une idée précise de votre rémunération nette. Pour cela, vous pouvez vous appuyer sur des outils comme le simulateur de revenus freelance de Qonto, qui vous permet de calculer facilement vos revenus après déduction de toutes ces charges. Cela vous donnera une meilleure visibilité sur ce que vous toucherez réellement et vous aidera à mieux gérer votre activité au quotidien.
Sur quels critères fixer son taux journalier moyen (TJM) en freelance ?
Il existe trois grands critères qui entrent en jeu dans le calcul du TJM : les compétences, le marché et la complexité de la prestation.
Faire le point sur ses compétences
Avant de vous lancer et de trouver vos premières missions, il est essentiel de faire le point sur vos compétences. Que vous soyez freelance, designer, ingénieur, développeur web, consultant ou chef de projet, vous devez prendre le temps de vous poser certaines questions, à savoir :
- Quelle formation avez-vous suivie ?
- Quel est votre niveau d’expérience ? Avez-vous déjà proposé des services à des entreprises en tant que freelance ?
- Si vous venez de lancer votre activité en freelance, avez-vous déjà eu l’occasion de réaliser des missions similaires dans un emploi en CDI ?
- Quel est votre portefeuille client ?
- Avez-vous une spécialisation ? Si oui, laquelle ? Quelle est votre force par rapport à un autre freelance, dans le même secteur ?
Cela vous donnera une image beaucoup plus précise de vos forces, de vos faiblesses, et vous aidera donc à vous positionner en termes de prix (et éventuellement à le justifier auprès de vos prospects.)
Observer le marché
Prendre en compte la complexité de la prestation
2 bonnes pratiques pour augmenter son taux journalier moyen (TJM) en freelance
Bonne pratique #1 : Développer son expertise et se spécialiser
Bonne pratique #2 : Construire sa réputation en freelance
- des articles de blog ;
- des posts sur les réseaux sociaux ;
- des vidéos ;
- des podcasts, etc.