Le freelance doit s’acquitter de l’impôt sur le revenu. Son assiette imposable (c’est-à-dire le montant qui servira de base au calcul de l’impôt) dépend de son statut.
Vous avez opté pour le régime de la micro-entreprise ? Dans ce cas, vous êtes rattachés au régime fiscal micro-BNC. Deux possibilités s’offrent à vous :
- Vous êtes assujetti à l’impôt sur le revenu. Dans ce cas, votre assiette imposable correspond à votre chiffre d’affaires, auquel l’Administration fiscale va déduire un abattement forfaitaire de 34 %.
- Vous optez pour le versement libératoire. Ici, vous payez votre impôt sur le revenu en même temps que vos charges sociales chaque mois ou chaque trimestre, en fonction de la périodicité choisie. Un pourcentage supplémentaire sera alors prélevé au titre de l’impôt, correspondant à 2,2 % pour les prestations de services et les activités libérales. Attention, le versement libératoire n’est pas toujours l’option la plus intéressante, car, contrairement à l’imposition classique, vous êtes taxé dès le premier euro. Mieux vaut opter pour cette alternative si vous envisagez de faire un chiffre d’affaires important.
Vous avez opté pour une forme sociétaire comme la SASU ou l’EURL ? En tant que freelance, vous proposez des prestations de services à des entreprises, ou plus rarement, à des particuliers. Vous êtes donc titulaires de ce que l’on appelle des bénéfices non commerciaux (BNC). Votre régime d’imposition est celui de la déclaration contrôlée. Votre assiette imposable n’est pas constituée de votre chiffre d’affaires, mais de votre bénéfice.