Les projets d’entreprise commencent souvent comme une belle histoire. Au démarrage, nous sommes portés par l’enthousiasme et l’effervescence propre aux nouveaux projets.
L’entente entre les associés est au beau fixe. L’équipe est soudée, partage une vision commune et travaille main dans la main vers un même objectif.
Cette cohésion initiale semble inébranlable… jusqu’au jour où des divergences commencent à apparaître.
En effet, il suffit parfois d’un seul événement — le départ d’un fondateur, l’arrivée d’un nouvel associé, une levée de fonds, etc. — pour déclencher des conflits et perturber l’équilibre de l’entreprise.
Comme le dit l’adage, mieux vaut prévenir que guérir. Et dans ce contexte, la prévention passe par la signature d’un pacte d’associés.
Loin d’être une énième complication administrative, le pacte d’associés est un contrat indispensable pour anticiper les situations de blocage et préserver les relations entre les associés.
Qu’est-ce qu’un pacte d’associés et en quoi ce document est-il différent des statuts de la société ? Quelles clauses faut-il intégrer ? Et quelles sont les précautions à prendre avant de le signer ?
Nous faisons le point dans cet article.