Il n’est pas rare que des erreurs comptables soient commises lors de la clôture d’un exercice et que le comptable s’en rende compte seulement l’année suivante. Or, modifier les comptes de façon rétroactive n’est pas permis.
La correction de ces erreurs ou ces omissions implique l’enregistrement d’une écriture comptable lors de l’exercice en cours, sous réserve qu’elles se conforment aux critères du principe d’intangibilité du bilan d’ouverture.
Ainsi, le principe d’intangibilité s’applique uniquement aux erreurs et aux omissions sur les documents comptables qui répondent à ces caractéristiques :
- impacter au moins deux bilans de suite ;
- porter sur des postes de bilan bien précis, à savoir les immobilisations, les stocks, les créances, les dettes, les amortissements et les provisions ;
- être accidentelles et involontaires ;
- avoir été commises lors d’un exercice prescrit et toujours apparaître dans des écritures de bilan d’un exercice non prescrit.
On parle d’imputations symétriques sur les capitaux propres en cas de correction d’erreurs commises lors d’un exercice comptable précédent.