Pourquoi choisir le régime de la micro-entreprise quand on est artisan ?
- un régime micro-social permettant à l’artisan de payer ses cotisations sociales à l’Urssaf selon un taux défini appliqué à son chiffre d’affaires ;
- la possibilité d’opter pour le versement libératoire de l’impôt sur le revenu ;
- une comptabilité simplifiée.
- 36 800 € pour les prestations de services et les professions libérales ;
- 91 900 € pour les activités de commerce et d’hébergement.
- 77 700 € pour les prestations de service et les professions libérales ;
- 188 700 € pour les activités de commerce et d'hébergement.
Pour quelles activités peut-on se déclarer auto-entrepreneur(e) artisan ?
- le bâtiment - il s’agit par exemple de la construction de bâtiments résidentiels, du désamiantage, du génie civil, mais aussi de métiers tels que chauffagiste, électricien, menuisier ou maçon ;
- l’alimentation - on y retrouve les activités de boulanger et poissonnier, la fabrication de vins, de produits laitiers ou d’aliments pour animaux par exemple ;
- la production - cette catégorie rassemble notamment la fabrication de textiles, la métallurgie, le travail du bois ou encore la collecte de déchets triés ;
- la prestation de services - en font partie la coiffure, la maréchalerie, la livraison, le ramonage ou encore les activités de jardinage entre autres.
5 étapes pour devenir artisan auto-entrepreneur(e)
Posséder une qualification
- d’un certificat d’aptitude professionnelle (CAP) ou d’un brevet d’études professionnelles (BEP) ;
- d’un diplôme de niveau égal ou supérieur, dans la mesure où il est répertorié dans le répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) ;
- d’une expérience d’au moins 3 ans dans le métier.
Les auto-entrepreneurs qui exercent dans le domaine alimentaire doivent aussi suivre une formation pour le respect des normes de sécurité et d'hygiène.
Réaliser sa déclaration d’activité
- une photocopie de sa pièce d’identité ;
- un justificatif de domicile ;
- une déclaration sur l’honneur de non condamnation ;
- un justificatif de qualification professionnelle en fonction de l’activité exercée.
Domicilier son auto-entreprise
- à son domicile ;
- dans une société de domiciliation ;
- au sein d’une pépinière d’entreprises ;
- dans un local commercial.
Procéder à son immatriculation au Répertoire des métiers
Auparavant, l’immatriculation au Répertoire des métiers était obligatoire pour les artisans auto-entrepreneurs, sauf si cette activité artisanale est secondaire ou qu’elle génère moins de 50 % du total des revenus perçus. Les artisans qui exerçaient aussi une activité commerciale devaient quant à eux s’immatriculer au Registre du commerce et des sociétés (RCS).
Depuis l’entrée en vigueur de la loi PACTE, les artisans auto-entrepreneurs n’ont plus l’obligation d’effectuer un stage de préparation à l’installation (SPI) à la Chambre de métiers et de l’artisanat pour s’inscrire au Répertoire des métiers.
Souscrire une assurance
- une assurance Responsabilité civile professionnelle ;
- une mutuelle santé pour couvrir ses frais médicaux ;
- une assurance prévoyance santé pour assurer un revenu de remplacement en cas d’incapacité de travailler.
Quelles sont les obligations de l’auto-entrepreneur(e) artisan ?
Tenir une comptabilité
- un livre des recettes. Prenant généralement la forme d’un tableau à colonnes, il indique toutes les recettes perçues par l’artisan auto-entrepreneur(e). Plusieurs renseignements doivent y figurer dont la facture concernée, la date, le nom du client, la nature de l’opération, le montant et le mode d’encaissement ;
- un livre des achats. Il référence tous les achats réalisés par l’auto-entrepreneur(e) artisan dans l’ordre chronologique. Il prend, lui-aussi, la forme d’un tableau à colonnes, mais fait apparaître les fournisseurs à la place des clients.
- le nom de l’artisan, son adresse et son numéro SIREN ;
- le nom et l’adresse du client ;
- le numéro de la facture et sa date d’émission ;
- la nature de l’opération réalisée, le prix et la quantité ;
- la date attendue pour le règlement et les pénalités encourues en cas de retard.
Sauf s’il dépasse les plafonds du régime de la franchise en base de TVA, l’auto-entrepreneur(e) artisan n’est pas assujetti(e) à cette taxe. Il doit donc faire apparaître la mention « TVA non applicable, art 293 B du CGI » sur ses factures.
Payer ses cotisations sociales à l'Urssaf
- la contribution à la formation professionnelle ;
- la taxe pour frais consulaires de la CMA ;
- la taxe de cotisation foncière des entreprises.
- valider des trimestres de retraite, dans la mesure où il réalise un chiffre d’affaires suffisamment élevé ;
- obtenir la prise en charge de certains frais de santé ;
- bénéficier d’indemnités journalières en cas d’arrêt maladie ;
- accéder à un congé maternité ou paternité.
Les artisans qui créent leur activité en micro-entreprise peuvent bénéficier de l’ACRE (aide à la création et à la reprise d’entreprise). En sollicitant ce dispositif, ils bénéficient d’une exonération partielle des charges pour leur première année d’activité, un coup de pouce financier appréciable au démarrage d’une entreprise.
Déclarer son chiffre d'affaires et payer l'impôt sur le revenu
Ce taux d’abattement est de 34 % du CA pour les activités qui relèvent des bénéfices non commerciaux (BNC) et de 71 % du CA pour les activités d'achat-revente et la fourniture de logements.