En principe, la SASU est soumise à l’impôt sur les sociétés (IS). C’est donc la société elle-même qui est redevable de l’impôt. Depuis le 1er janvier 2022, les bénéfices sont imposés au taux de 15 % s’ils sont inférieurs à 42 500 €. Au-delà, le taux passe à 25 %.
Néanmoins, l’associé unique peut opter pour l’impôt sur le revenu (IR) pour une période de 5 ans si les conditions suivantes sont remplies :
- l’entreprise existe depuis moins de 5 ans ;
- elle emploie moins de 50 salariés ;
- le bilan est inférieur à 10 millions d’euros ;
- la société n’est pas cotée en bourse ;
- l’associé est une personne physique qui occupe une fonction de dirigeant.
S’il opte pour ce régime d’imposition, c’est l’associé qui devra payer l’impôt auprès de l’administration fiscale. Cette situation est avantageuse pour lui si la SASU réalise des pertes puisqu’elles sont déduites du revenu global de son foyer.
Si la société génère un profit, l’associé unique est imposé sur la totalité des bénéfices, même s’il n’a pas distribué de dividendes. Dans ce cas, il est souvent plus judicieux de rester à l’IS. En SASU, l’associé a tout intérêt à se rapprocher de son expert-comptable s’il souhaite optimiser sa fiscalité.