SASU ou auto-entrepreneur : quel statut juridique choisir pour débuter son activité ?

SASU ou auto-entrepreneur : les principaux atouts de la SASU
Exercer l’activité de son choix avec sa société par actions simplifiée unipersonnelle
- industrielles ;
- commerciales ;
- artisanales ;
- libérales.
- incompatible avec le régime fiscal de la micro-entreprise telle qu’agent immobilier ;
- incompatible avec le régime micro-social comme le métier d’expert-comptable ou de professionnel du droit.
Protéger son patrimoine personnel
Optimiser sa rémunération et le montant de ses charges sociales
- un salaire ;
- des dividendes ;
- un mix des deux.
- 12,8 % du chiffre d’affaires pour les activités de ventes de marchandises ;
- 22 % du chiffre d’affaires pour les prestations de services et activités libérales.
Ouvrir son capital à d’autres associés dans le futur
- créer une société commerciale, comme une SARL ou une SAS ;
- céder votre fonds de commerce à la société nouvellement constituée ;
- liquider votre auto-entreprise.
Rappel : une personne physique peut bénéficier du régime de l’auto-entreprise tant que son chiffre d’affaires annuel n’excède pas : ✓ 188 700 euros pour les activités de ventes de marchandises ; ✓ 77 700 euros pour les prestations de services et les professions libérales.
SASU ou auto-entrepreneur : 3 raisons d’opter pour la micro-entreprise
Depuis sa création le 1er janvier 2009, le régime de l’auto-entrepreneur connaît un franc succès auprès des indépendants. Il faut dire que ce statut possède de nombreux atouts pour une personne physique qui souhaite concrétiser son projet entrepreneurial.
Accomplir des formalités de création simplifiées
- rédiger les statuts qui régissent le fonctionnement de la société ;
- procéder au dépôt du capital social ;
- publier un avis de constitution dans un journal d’annonces légales ;
- déposer le dossier d’immatriculation au Guichet Unique qui se charge de le transmettre au greffe du tribunal de commerce ou au Centre de Formalités des Entreprises compétent pour validation.
Profiter d’obligations comptables allégées
Si la comptabilité vous effraie, sachez que le statut de l’auto-entrepreneur facilite la gestion quotidienne de votre activité sur le plan comptable. En effet, une micro-entreprise est soumise aux seules obligations suivantes :
Bénéficier d’un régime fiscal avantageux
- 34 % pour les activités libérales ;
- 50 % pour les activités de prestations de services qui relèvent des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) ;
- 71 % pour les activités de ventes de marchandises.
- 1 % pour les activités de ventes de marchandises ;
- 1,7 % pour les prestations de services qui relèvent des BIC ;
- 2,2 % pour les prestations de services qui entrent dans la catégorie des bénéfices non commerciaux (BNC).
- la société s’acquitte de l’IS sur ses profits ;
- l’associé unique personne physique paie l’impôt sur le revenu sur sa rémunération.
- 101 000 euros pour les activités de ventes de marchandises ;
- 39 100 euros pour les prestations de services.
SASU ou auto-entreprise : comment choisir ?
Entre SASU ou auto-entrepreneur, il n’existe pas une réponse unique. Pour cause, le statut idéal pour créer son entreprise diffère pour chaque dirigeant en fonction de multiples critères comme :