Initialement déployé par l’Agence pour l’Informatique Financière de l’État (AIFE) et régi par l’administration fiscale, le Portail Public de Facturation (PPF) devait être la plateforme de facturation électronique publique.
Il devait fournir un service gratuit aux entreprises et reprendre toutes les fonctionnalités de Chorus Pro, le portail dédié aux entreprises qui collaborent avec l’État.
En pratique, il devait permettre :
- d’envoyer et de recevoir vos factures électroniques ;
- de vous informer sur le statut de la facture ;
- de collecter les données de facturation, de transaction et de paiement pour les transmettre à l’administration fiscale.
Même si votre entreprise avait choisi une plateforme de dématérialisation partenaire (PDP), toutes les données destinées à l'administration fiscale devaient transiter par le PPF, notamment pour améliorer la lutte contre la fraude à la TVA.
Son rôle ne devait pas s’arrêter là. Comme les plateformes de dématérialisation partenaires, il devait :
- effectuer les contrôles techniques et réglementaires ;
- mettre à jour l’annuaire des entreprises ;
- mettre les factures au bon format ;
- contribuer à l’audit fiable ;
- contrôler les signatures électroniques ;
- garantir l’interopérabilité entre PPF et PDP ;
- conserver les e-factures pendant 10 ans ;
- constituer l'e-reporting à partir des factures B2C et B2B internationales ;
- gérer les modes d’accès : Portail, API et EDI.
Le PPF devait être accessible via un portail web, par une intégration directe (EDI) ou depuis une API.