Octroyé sans intérêt, ni garantie personnelle, le prêt d’honneur doit toujours s’accompagner d’un financement bancaire classique.
Il fonctionne sur la base d’un contrat de confiance. Le bénéficiaire n’a pas besoin de constituer une sûreté sous la forme d’une hypothèque ou d’un cautionnement pour en bénéficier.
Il lui suffit de s’engager sur l’honneur à le rembourser dans le délai escompté. Même si son projet de création ou de reprise d’entreprise n’aboutit pas.
Ces aides financières sont accordées aux entrepreneurs à titre personnel. Elles ne sont pas octroyées aux entreprises. De ce fait, l’entrepreneur est responsable du remboursement de ce prêt sur ses biens propres. Quel que soit le statut juridique de son entreprise, et même s’il fait faillite.
La situation est différente lorsque l’entrepreneur souscrit un crédit auprès de sa banque puisqu’il peut le faire au nom de son entreprise. Ainsi, il n’est pas responsable sur ses biens personnels s’il fait faillite. C’est par exemple le cas s’il fait le choix de l'entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL).