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Créer son entreprise : tout ce qu'il faut savoir pour se lancer

Quels sont les principaux statuts juridiques pour créer son entreprise ?
L’entreprise individuelle
- l’entreprise individuelle classique (EI) ;
- l’entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL) ;
- l’entreprise individuelle sous le régime de la micro-entreprise, que l’on appelle plus communément la micro-entreprise (ex auto-entreprise).
Ce régime est soumis à des plafonds de chiffre d’affaires. En outre, le micro-entrepreneur(e) - ex auto entrepreneur(e) - ne peut pas déduire ses charges de son chiffre d’affaires.
Les sociétés unipersonnelles : EURL et SASU
- l’Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL) ;
- la Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle (SASU).
- la SASU offre une plus grande liberté dans l’organisation de son fonctionnement ;
- dans le cadre d’une EURL, la rémunération du dirigeant est soumise à des cotisations sociales plus faibles que dans la SASU.
Les sociétés pluripersonnelles : SARL et SAS
- un entrepreneur(e) souhaitant exercer seul et entamant une activité en freelance, sans beaucoup de charges, préférera peut-être opter pour la micro-entreprise (ex auto-entreprise) ;
- un commerçant, exerçant seul, mais avec de nombreuses charges professionnelles, choisira plutôt la société ou l’EIRL ;
- un entrepreneur(e) souhaitant accueillir un associé dans son projet devra, quant à lui, opter pour la création d’une société.
Création d’entreprise : les 5 étapes à respecter pour créer sa société
Étape 1 : Rédiger les statuts
- l’identité des associés ;
- la forme juridique, l’objet social, le siège social, la dénomination sociale de la société ;
- la durée de la société (sachant que celle-ci ne peut pas excéder 99 ans, renouvelables) ;
- le montant du capital social ;
- la répartition des parts entre associés ;
- l’identité du gérant de la société, ses pouvoirs, sa rémunération ainsi que la durée de son mandat.
Étape 2 : Domicilier son entreprise
Votre société doit obligatoirement être domiciliée. La domiciliation, c’est l’adresse administrative de votre entreprise. On parle aussi de siège social.
Pour cela, vous pouvez notamment choisir :
- l’adresse de votre local professionnel ;
- l’adresse personnelle de l’un des associés ;
- de souscrire à un contrat de domiciliation d’entreprises. Ce service permet de domicilier votre société partout en France, et propose souvent des offres de gestion très utiles pour votre activité (comme la numérisation et l’expédition de votre courrier). C’est idéal si vous n’avez pas de local et que vous ne souhaitez pas révéler votre adresse personnelle à vos clients, ou à des tiers (car rappelons-le, le siège social de votre activité est une information publique et accessible facilement sur internet).
Étape 3 : Déposer le capital social de la société
Lors de la création d’une société, les associés doivent fournir un apport pour constituer le capital social. C’est une formalité obligatoire.
Cet apport peut être de trois types :
- un apport en numéraire (une somme d’argent) ;
- un apport en nature (un bien, par exemple un véhicule) ;
- un apport en industrie (un savoir-faire, une compétence).
Seul l’apport en numéraire doit faire l’objet d’un dépôt de capital. Il s’agit ici de déposer l’ensemble des fonds sur un compte dédié à la société. Cette opération se fait uniquement auprès d’un organisme agréé, comme :
- une banque ou un établissement de paiement comme Qonto ;
Cet apport permettra de financer les premiers investissements de votre projet.
Étape 4 : Publier un avis de constitution dans un Journal d’Annonces légales (JAL)
Autre formalité obligatoire : l’avis de constitution. En effet, une fois les statuts rédigés et les fonds du capital social déposés, il convient de publier un avis de constitution dans un Journal d’Annonces légales (JAL).
Cet avis vise à informer les tiers de votre projet de création de votre société.
Il doit être publié dans un journal habilité dans votre département. Retrouvez-la liste exhaustive sur le site officiel des annonces légales d’entreprises.
Étape 5 : Immatriculer son entreprise
La dernière formalité consiste à immatriculer son entreprise.
À compter du 1er janvier 2023, les formalités liées à l’immatriculation des entreprises doivent être réalisées sur le site du Guichet unique. Un seul formulaire dynamique rassemble toutes les démarches administratives, quelle que soit la forme juridique de son entreprise (SAS, SARL, EURL, SASU, etc.) ou la nature de son activité (commerciale, libérale, artisanale, etc.).
De l’idée à l’immatriculation, le parcours pour créer son entreprise n’est pas toujours simple. Mais désormais, vous disposez de toutes les clés pour réaliser vos démarches pas à pas. Avec Qonto, déposez votre capital en ligne, en un seul virement, et recevez votre certificat très rapidement.