Régime micro-fiscal, auto-entrepreneur(e) et paiement de l'impôt sur le revenu
Imposition du micro-entrepreneur(e) : le principe
- dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC), s’il exerce une activité commerciale, industrielle ou artisanale ;
- ou dans la catégorie des bénéfices non commerciaux (BNC), s’il exerce une activité libérale.
- 71 % du CA pour les activités de vente de marchandises et de fourniture de logements ;
- 50 % du CA pour les activités de prestation de services ;
- 34 % du CA pour les activités libérales (BNC).
Le montant de l’abattement fiscal ne peut pas être inférieur à 305 €. Si l’auto-entrepreneur(e) exerce plusieurs activités, l’abattement est défini au prorata de chaque activité. Quoi qu’il en soit, il ne peut pas être inférieur à 610 €.
Pour déclarer ses revenus, le micro-entrepreneur doit porter le chiffre d’affaires généré sans abattement sur la déclaration n° 2042-C Pro. C’est l’administration fiscale qui applique le taux correspondant au CA et qui effectue les calculs.
Quelles sont les conditions d'application du régime micro-fiscal ?
- 77 700 € pour les activités de prestation de services et les activités libérales ;
- 188 700 € pour les activités commerciales et la fourniture de logements.
Opter pour le versement libératoire de l'impôt sur le revenu
Comment fonctionne le prélèvement libératoire en auto-entreprise ?
- 1 % pour la vente de marchandises ;
- 1,7 % pour les activités de prestation de services artisanales ou commerciales ;
- 2,2 % pour les activités libérales.
- 12,8 % pour les activités de vente de marchandises et d’aliments à consommer sur place, ou de fourniture de logements ;
- 22 % pour les activités de prestation de services artisanales et commerciales, ainsi que pour les activités libérales.
Payer ses cotisations sociales et ses impôts avec le versement libératoire : comment faire ?
- 26 070 € pour une personne seule sans enfant ;
- 52 140 € pour un couple sans enfant ;
- 65 175 € pour un couple avec 1 enfant ;
- 78 210 € pour un couple avec 2 enfants.
L’auto-entrepreneur(e) peut mettre fin à cette option en s’adressant à l’Urssaf, en dépassant les plafonds de chiffre d’affaires permettant de bénéficier du régime micro-fiscal, ou en dépassant les seuils du versement libératoire.
Auto-entrepreneur(e) en micro-BIC ou micro-BNC et franchise de TVA
- 36 800 € HT (seuil limite) et 39 100 € (seuil majoré) pour les artisans et les professions libérales ;
- 91 900 € HT (seuil limite) et 101 000 € (seuil majoré) pour les commerçants.
Un(e) auto-entrepreneur(e) peut aussi renoncer à la franchise en base de TVA. C’est particulièrement intéressant pour le professionnel qui réalise d’importants investissements et qui paye de la TVA, dans la mesure où la franchise ne permet pas de la récupérer.
Auto-entrepreneur(e) et CFE, comment ça marche ?
La taxe pour frais de chambre consulaire
- la taxe pour frais de chambre de commerce et d’industrie (TCCI) qui représente entre 0,007 et 0,044 % du CA de l’auto-entrepreneur(e) ;
- la taxe pour frais de chambre de métiers et de l’artisanat (TCMA) qui représente entre 0,22 et 0,83 % du CA.
Proportionnel au chiffre d’affaires réalisé, le montant de cette contribution est à régler en même temps que les cotisations sociales par le micro-entrepreneur.
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