L’escompte bancaire est accessible en échange de frais bancaires, généralement constitués :
- d’un taux d’intérêt ;
- de frais de dossier ;
- d’une commission.
Il faut également présenter un dossier complet à sa banque pour en bénéficier. Celui-ci est composé entre autres du bilan des derniers exercices comptables et d’un budget prévisionnel.
L’entreprise doit montrer à sa banque qu’elle soigne sa gestion financière. Raison pour laquelle l’escompte bancaire est rarement proposé aux sociétés en difficulté et aux jeunes entreprises.
Un exemple pour mieux comprendre l’escompte bancaire :
Imaginons que votre entreprise émette une facture de 1 500 euros et que votre client ait un délai de 60 jours pour la régler. Ici, le décalage de trésorerie est important pour votre activité.
Grâce à l’escompte bancaire, vous pouvez vendre cette facture à votre banque pour qu’elle vous avance le montant facturé (déduction faite des frais bancaires).
Peu coûteux, l’escompte bancaire permet de mieux gérer le poste client tout en évitant le découvert bancaire. Il présente toutefois quelques inconvénients, dont :
- la réduction de la marge générée par l’entreprise ;
- le remboursement potentiel de l’avance par le client, puisque l’escompte n’est pas une solution de recouvrement.