Lorsque vous avez un projet entrepreneurial, vous pouvez avoir besoin d’obtenir un financement à la création de votre entreprise ou lors de son développement afin de soutenir sa croissance ou pour renforcer sa trésorerie. Découvrez tous les moyens de financement des PME, du classique prêt professionnel aux nouvelles alternatives, telles que la titrisation et le Revenue-Based Financing.
Financement des PME : toutes les solutions disponibles en 2025

Sommaire
- Traditionnellement, les PME avaient tendance à privilégier le recours au prêt professionnel et au financement par fonds propres.
- Toutefois, de nouveaux modes de financement les séduisent de plus en plus, tels que le crowdfunding, le prêt d'honneur, le Revenue-Based Financing, l'affacturage et le financement de fonds de commande.
- Qonto propose diverses solutions aux PME pour obtenir des fonds que ce soit pour leur développement ou afin de recevoir des liquidités immédiates. Entre le paiement fractionné, les lignes de trésorerie et les prêts amortissables, vous trouverez le financement adapté à vos attentes.
Comment fonctionne le financement des PME ?
Une petite et moyenne entreprise (PME) est une société qui :
- emploie moins de 250 personnes ;
- réalise un chiffre d’affaires annuel inférieur à 50 millions d’euros ;
- possède un total du bilan n’excédant pas 43 millions d’euros.
Les PME peuvent avoir besoin d’obtenir des liquidités à leur création, mais aussi tout au long de leur vie que ce soit pour développer un nouveau produit, faire face à une croissance inattendue ou afin d’améliorer leur trésorerie.
Avant la crise financière de 2008, les PME françaises recouraient principalement au prêt professionnel pour obtenir des fonds.
Toutefois, les banques se montraient de moins en moins enclines à accorder des emprunts ce qui a conduit les PME à chercher d’autres sources de financement. Dans le même temps, les taux des prêts professionnels se sont envolés (4,18 % fin décembre 2024).
La progression des prêts professionnels d’investissement s’élève à + 3,5 % à fin 2024 et ceux de trésorerie à - 2,9 %.
Face à cette situation, de nombreuses PME se sont tournées vers des modes de financement alternatifs, tels que l’emprunt obligataire, l’affacturage ou le financement participatif.
Toutefois, l’autofinancement est toujours le type de financement privilégié. Il s’agit de l’emploi des fonds propres de l’entreprise pour réaliser un investissement. À savoir, son capital, les apports en compte courant d’associé ou les apports d’investisseurs.
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Quels sont les 3 principaux modes de financement d’une petite et moyenne entreprise ?
Le premier mode de financement des PME est l’autofinancement, suivi de près par le prêt professionnel. Quant au troisième, il prend de plus en plus d’importance. Il s’agit du financement participatif, également appelé crowdfunding.
Le financement par fonds propres
Une PME a le choix entre les financements internes et les financements externes.
Le financement interne, également appelé financement par fonds propres, est généralement privilégié pour financer sa croissance.
Il a l’avantage de renforcer sa solidité financière sans recourir aux dettes.
Le financement par fonds propre peut faire référence à l’utilisation de divers capitaux dont :
- les apports des associés dans le capital ;
- les apports en compte courant d’associé ;
- les bénéfices non utilisés ;
- les réserves.
Les PME ont également recours au capital risque (ou venture capital) et au capital-investissement. Il s’agit même des principaux modes de financement pour les PME à fort potentiel.
Le capital-risque consiste à apporter aux entreprises un soutien financier important contre la cession d’une part de leur capital social et un accompagnement dans leur développement.
Néanmoins, cette solution peut entraîner une perte du pouvoir décisionnel. Il faut que les investisseurs professionnels demeurent minoritaires dans le capital.
Ces derniers n’ont pas vocation à rester dans l’entreprise. Ils investissent pour vendre leurs titres sociaux au bout de quelques années afin de réaliser une belle plus-value.
Il existe également l’equity crowdfunding. Il consiste également à lever des fonds contre la remise de parts du capital social. Toutefois, cette levée de fonds se fait auprès d’un grand nombre d’investisseurs.
Au regard de la multitude d’investisseurs, les fondateurs ne perdent pas le contrôle de la gestion de leur entreprise.
Enfin, il est également possible d’obtenir un soutien de Business Angels. Ce sont principalement d’anciens entrepreneurs qui souhaitent investir dans de nouveaux projets à fort potentiel.
En plus d’apporter un soutien financier, ils donnent accès à leurs réseaux professionnels et à leur expérience.
Le prêt professionnel
À la création d’une PME, l’emprunt bancaire est un des financements sollicités en priorité avec la mobilisation des fonds propres.
En règle générale, un prêt professionnel ne couvre que 70 à 80 % du projet de création d’entreprise puisque la banque réclame un apport personnel compris entre 20 et 30 % du budget global.
Chaque banque est libre d’accepter ou de refuser d’accorder un prêt professionnel en fonction de votre dossier de présentation. Il est important d’intégrer un business plan solide avec tous les tableaux prévisionnels et une garantie d’emprunt.

La garantie peut être réelle (par exemple, un nantissement de titres sociaux) ou personnelle. Cette seconde option requiert que vous vous portiez garant en tant qu’associé fondateur.
Le montant emprunté est à rembourser en fonction des modalités et du terme définis.
Lors du dernier trimestre de 2024, les banques accordaient 97 % des crédits d’investissement demandés par des PME et 83 % des crédits de trésorerie.
Par ailleurs, d'autres cas de figure que la création d’une PME nécessitent le recours à un prêt professionnel. Par exemple, l'achat d'un bien immobilier pour l'exercice de son activité, la réalisation de lourds investissements, etc.
Les crédits de trésorerie peuvent également être des prêts bancaires. Ils prennent la forme d’un découvert autorisé ou d’une facilité de caisse. Contrairement au crédit d’investissement, le montant prêté est plus faible et il est à rembourser sous quelques jours à quelques semaines.
Le financement participatif
Le crowdfunding a su séduire les PME ces dernières années. Il permet de récolter des fonds auprès d’un large public via une plateforme en ligne. Il peut prendre les trois formes suivantes :
- le don avec ou sans contrepartie non-financière (par exemple, un produit, des goodies, etc.) ;
- le prêt avec ou sans intérêts ;
- l’investissement avec remise de titres sociaux.
Le marché du crowdfunding connaît une évolution positive. En 2023, les entreprises ont levé plus de 267 millions d’euros grâce au financement participatif (+ 78 % par rapport à 2022).
Le financement participatif est une solution pour les entrepreneurs ayant du mal à obtenir un prêt professionnel que ce soit à la création d’une entreprise ou lors du lancement d’un nouveau produit ou service. Il peut le remplacer ou constituer un apport personnel.
C’est également un bon moyen pour faire connaître votre projet d’entreprise auprès du public.
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Quelles sont les alternatives pour trouver des financements pour un projet de PME ?
En plus des méthodes classiques, il existe diverses solutions de financement alternatives pour obtenir des fonds pour votre PME. À savoir :
Le love money
Le love money désigne la possibilité de faire appel à ses proches pour obtenir des fonds pour financer son projet d’entreprise.
Il prend la forme d’un don d’argent, d’un prêt ou d’un apport dans le capital.
Pensez à respecter quelques obligations même s’il s’agit de votre famille. Par exemple :
- rédiger un écrit pour un prêt supérieur à 1 500 € ;
- déclarer le prêt au service des impôts des entreprises (SIE) dès que le prêt excède 5 000 €.
Le prêt d’honneur
Cette solution de financement sert généralement à renforcer votre apport personnel en vue d’obtenir un prêt professionnel. En effet, les banques octroient en moyenne un crédit complémentaire équivalent à 7 fois le montant du prêt d’honneur.
Par ailleurs, le prêt d’honneur a l’avantage d’être sans intérêts et sans garantie personnelle.
Son montant varie entre 1 000 et 90 000 € en fonction du projet à financer. Quant à sa durée de remboursement, elle peut atteindre sept ans au maximum.
Le prêt d’honneur vous est accordé personnellement, et non à votre PME.
Ce prêt se demande auprès d’organismes associatifs, tels que Initiative France et Réseau Entreprendre.
Ils vous font également bénéficier d’un suivi personnalisé.
Le contrat de développement transmission
Le contrat de développement transmission est une source de financement proposée par BpiFrance. Son montant varie de 40 000 à 1 500 000 €. Les fonds mobilisés sont à rembourser sur sept ans au maximum.
Ce dispositif ne s’adresse qu’aux reprises de TPE ou PME de plus de trois ans par la constitution d’une holding ou par des sociétés existantes.
Il a l’avantage d’être sans garantie ni caution personnelle.
Le prêt de la BpiFrance répond à un besoin de financement spécifique, tel que :
- l’achat d’un fonds de commerce ;
- l’acquisition majoritaire de titres sociaux ;
- le remboursement de comptes courants ;
- le renforcement du besoin en fonds de roulement de la PME et des frais d’acquisition.
Le contrat de développement transmission de la BpiFrance ne doit pas être le seul financement sollicité. Il vient en complément d’un prêt professionnel. Il ne peut représenter que 40 % de l’ensemble des prêts souscrits.
Le crédit vendeur
Dans le cadre d’une reprise de PME, il est possible de solliciter un crédit vendeur.
Ce type de prêt prend la forme d’un paiement échelonné sur un à trois ans d’une partie du prix de vente. Il ne concerne que 50 % du coût total.
Ce crédit peut être avec ou sans intérêts. Néanmoins, le cédant réclame généralement une garantie.
Le micro-crédit professionnel
Lorsque votre besoin de fonds n’est pas important et que vous n’avez pas accès au financement bancaire classique, vous pouvez vous tourner vers le micro-crédit professionnel quel que soit votre secteur d'activité.
Il est souvent l’option privilégiée pour les crédits des auto-entrepreneurs.
Son montant maximal est de 17 000 € remboursables sur cinq ans.
Les conditions d’obtention sont les suivantes :
- la PME a moins de 5 ans ;
- elle embauche 3 salariés au plus ;
- elle n’a pas pu obtenir de prêt bancaire ;
- une personne se porte garant à hauteur de 50 % du montant du micro-crédit.
Le plus connu des micro-crédits professionnels est celui proposé par l’association pour le droit à l’initiative économique (ADIE).
Besoin d’une avance de trésorerie ? Qonto a mis en place le paiement fractionné. En pratique, nous vous proposons un crédit pour payer vos factures fournisseurs et vous nous remboursez sous 3, 6 ou 9 fois.
Quels sont les nouveaux modes de financement des PME ?
Deux nouvelles sources de financement ont vu le jour pour les PME. À savoir :
Le Revenue-Based Financing
Le Revenue-Based Financing (RBF) s’adresse aux entreprises digitales.
Il permet d’obtenir des fonds dont le montant est basé sur les futurs revenus de la société. En pratique, il s’agit d’un pourcentage du chiffre d’affaires prévisionnel.
Cette solution de financement est fortement appréciée pour sa flexibilité : ses remboursements se modulent automatiquement en fonction des rentrées d’argent.
Par ailleurs, elle ne nécessite aucune garantie personnelle.
Qonto et Karmen proposent le Revenue-Base Financing à toutes les sociétés commerciales à condition d’avoir neuf mois d’activité. Son montant peut atteindre 10 000 000 € et sa durée de remboursement varie de 1 à 12 mois.
Vous bénéficiez ainsi d’une ligne de crédit modulable contre une commission fixe de 1 à 9 % de la somme empruntée.
La titrisation
La titrisation était une source de financement ouverte uniquement aux grandes entreprises. Néanmoins, de plus en plus de PME l’utilisent.
Elle permet de transformer des actifs en titres négociables sur les marchés financiers (par exemple, des créances clients). Pour cela, la PME doit passer par un Special Purpose Vehicle (SPV) qui émet des titres adossés à des créances.
La titrisation s’adresse aux PME qui réalisent un chiffre d’affaires annuel compris entre 2 et 50 000 000 € à condition d’avoir un portefeuille de créances clients importants (5 000 000 € au minimum) et une activité stable depuis trois ans.
Dans les pays européens, la titrisation représentait 76,7 milliards d'euros en 2021 pour les PME.
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Comment renforcer la trésorerie d’une PME ?
Vous faites face à un manque de liquidités ? Il existe des solutions pour y remédier en quelques heures. Par exemple :
L’affacturage
L’affacturage s’apparente à une cession de créances. Vos factures clients sont transformées en liquidités.
En pratique, la société d’affacturage va vous payer vos factures clients non arrivées à échéance sous 48 heures contre le paiement d’une commission (environ 10 % du montant des factures).
L’affacturage peut représenter un coût conséquent entre la commission d’affacturage et la commission de financement. Par ailleurs, les sociétés demandent généralement un engagement sur plusieurs mois.
C’est une solution intéressante pour faire face au décalage entre vos entrées et vos sorties d’argent.
Elle vous permet également de transmettre à l’entreprise choisie le recouvrement des factures.
D’autres alternatives existent, telles que la cession Dailly ou l’escompte bancaire. Elles vous permettent d’obtenir le paiement immédiat de vos créances.
Le financement de bons de commande
Les PME exerçant en B2B (pour des clients professionnels) peuvent rencontrer des difficultés lors du passage de grosses commandes (supérieures à 100 000 €). Le financement de bons de commande peut être la solution.
La PME va faire appel à une société de financement spécialisée pour qu’elle prenne en charge l’achat des marchandises nécessaires pour pouvoir honorer la commande. Une fois la facture client payée, elle la remboursera.
Le financement de bons de commande permet aux PME de se développer et d’acquérir de nouveaux clients sans toucher à leur trésorerie.
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Besoin d’une durée de remboursement plus longue ? Qonto x Silvr vous permettent d’obtenir jusqu’à 1 000 000 € à rembourser sur 12 mois contre une commission fixe de 1 à 12 % du montant emprunté.
Pour les sommes modérées, Qonto x RiverBank ont créé un prêt amortissable sur 12 mois pour des montants de 1 000 à 50 000 €. Le taux d’intérêt mensuel varie de 0,5 à 1,2 % et une commission fixe de 3,5 % est due. Vous profiterez en contrepartie d’un financement sans apport ni garantie personnelle et des remboursements anticipés gratuits.
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