Tout savoir pour ouvrir son restaurant en 2024

Passionné de cuisine ou en quête d’un projet entrepreneurial, vous envisagez d’ouvrir un restaurant en France. Qonto vous guide pour réussir l’ouverture de votre restaurant.

Choisir entre créer son restaurant ou en reprendre un existant est une décision importante, car elle conditionnera votre parcours entrepreneurial.

Acheter le fonds de commerce d’un établissement existant offre plusieurs avantages.

Tout d’abord, vous bénéficiez immédiatement d’une clientèle établie, d’une reconnaissance sur le marché et, dans certains cas, d’une équipe en place.

De plus, reprendre un restaurant plutôt qu’en ouvrir un peut faciliter le financement de votre projet. En effet, les banques sont généralement plus enclines à prêter pour une affaire ayant déjà fait ses preuves.

Toutefois, cela implique également un coût initial plus élevé, principalement à cause du prix d’achat du fonds de commerce. Ce dernier peut varier significativement en fonction de :

• l’emplacement du restaurant ;
• la réputation de l’établissement ;
• le chiffre d’affaires de l’entreprise.

Effectuer une due diligence approfondie s’impose pour évaluer les points suivants :

• état des installations ;
• validité des licences ;
• santé financière du restaurant.

La création de votre propre restaurant de A à Z vous offre une totale liberté sur de nombreux points :

• concept ;
• emplacement ;
• design ;
• menu.

Vous avez l’opportunité de construire votre vision unique sans contraintes préexistantes.

Cependant, vous serez confrontés à des défis importants comme tous les nouveaux gérants de restaurant :

• marketing pour attirer vos premiers clients, dans la presse ou sur les réseaux sociaux par exemple ;
• mise en place d’une équipe complète ;
• recherche de fournisseurs pour proposer des produits de qualité ;
• formalités administratives pour l’obtention des licences et permis nécessaires.

Le coût initial peut être plus bas que l’achat d’un fonds de commerce, mais le risque est souvent plus élevé en raison de l’absence de données historiques sur l’emplacement ou le type de restaurant.

La réussite au cours des premières années d’existence de votre restaurant dépendra fortement de votre capacité à innover et à vous différencier.

Ouvrir un restaurant n’exige pas d’avoir suivi un parcours de formation en particulier. Cependant, plusieurs formations peuvent grandement contribuer au succès de votre entreprise.

Par exemple, un diplôme en gestion hôtelière ou en restauration vous fournit les compétences de base en cuisine, en service et en gestion d’établissement.

De plus, suivre un cours sur l’entrepreneuriat ou la gestion d’entreprise est un véritable plus pour comprendre les fondamentaux économiques et administratifs du monde de la restauration.

Par ailleurs, le suivi d’une formation spécifique est exigé pour l’obtention du permis d’exploitation. Cette formation couvre les droits et obligations relatifs à l’activité, ainsi que les règles d’hygiène et de sécurité alimentaire dans un restaurant.

Enfin, se former sur les normes d’accessibilité et les réglementations spécifiques au secteur de la restauration vous évitera de potentiels problèmes légaux après l’ouverture de votre restaurant.

La combinaison de ces formations préparera efficacement tout futur restaurateur à lancer son établissement avec confiance et compétence.

L’ouverture d’un restaurant implique de se conformer à un ensemble de conditions et de normes réglementaires strictes. À savoir :

• le permis d’exploitation ;
• la licence de débit de boissons ;
• la réglementation en matière d’hygiène et de sécurité ;
• les normes d’accessibilité ;
• l’occupation du domaine public ;
• les règles d’affichage obligatoire.

Avant l’ouverture d’un restaurant, le propriétaire doit obtenir un permis d’exploitation.

Ce permis est essentiel pour prouver que le gérant possède les connaissances nécessaires concernant les droits et obligations liés à l’exploitation d’un établissement de restauration, notamment en matière de législation sur les alcools, la sécurité et l’hygiène.

La formation pour la délivrance du permis d’exploitation couvre différents aspects du métier de restaurateur, tels que :

• prévention de l’alcoolisme ;
• protection des mineurs ;
• lutte contre le bruit.

Pour vendre des boissons alcoolisées dans votre restaurant, vous devez obtenir une licence de débit de boissons.

En France, il existe différentes licences en fonction du type de boissons que vous souhaitez commercialiser dans votre établissement :

• la licence 3 permet de vendre des boissons fermentées non distillées et des boissons distillées jusqu’à 18° d’alcool ;
• la licence 4 autorise la vente de toutes les boissons alcoolisées.

À l’instar du permis d’exploitation, l’obtention de ces licences implique le suivi d’une formation spécifique par le restaurateur.

La réglementation en matière d’hygiène et de sécurité est primordiale pour garantir la santé et la sécurité des clients de votre restaurant.

Elle inclut des normes strictes concernant :

• la manipulation, la conservation et la préparation des aliments ;
• l’entretien des locaux et du matériel.

Ainsi, la mise en place d’un Plan de Maîtrise Sanitaire (PMS) s’avère essentielle pour ouvrir un restaurant. En effet, ce document synthétise l’ensemble des procédures de contrôle des points critiques pour assurer la sécurité alimentaire.

Les autorités sanitaires effectuent des contrôles réguliers pour vérifier le respect des normes de sécurité et d’hygiène dans les entreprises concernées par ces obligations.

En complément des normes de sécurité évoquées précédemment, votre restaurant est soumis à des normes d’accessibilité afin de garantir l’accès à votre établissement aux personnes handicapées.

Tout restaurant doit être conçu ou agencé pour permettre l’accès, la circulation et l’utilisation des services par tous. Cette obligation implique l’aménagement de sanitaires adaptés.

Certaines entreprises peuvent obtenir des dérogations, mais elles sont strictement encadrées.

Si l’ouverture de votre restaurant prévoit l’utilisation d’une partie du domaine public, comme une terrasse, vous devrez réaliser certaines formalités afin d’obtenir une autorisation de la mairie.

Cette demande doit préciser les dimensions de l’espace occupé et la période d’occupation.

Tous les restaurants doivent afficher de manière visible et lisible les prix de tous les plats et boissons proposés, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’établissement. Cela inclut les menus et les cartes à l’entrée.

À l’instar des entreprises qui accueillent du public, votre restaurant doit obligatoirement comporter des panneaux qui rappellent l’interdiction de fumer dans les lieux publics fermés.

Cette mesure vise à protéger la santé des clients et du personnel.

Les restaurants doivent informer leurs clients sur l’origine des viandes bovines servies. Cette obligation légale implique d’afficher le pays de naissance, d’élevage et d’abattage des animaux concernés.

Le budget pour ouvrir un restaurant se situe entre 80 000 et 400 000 euros. Zoom sur les principaux postes qui composent votre budget :

• les investissements initiaux ;
• les charges récurrentes.

Même si vous optez pour la reprise d’un établissement, les investissements initiaux représentent un poste de dépenses important à l’ouverture d’un restaurant.

Tout d’abord, l’achat ou la location du local constitue souvent la plus grosse part du budget. Prévoyez également le montant des travaux d’aménagement et de décoration pour adapter l’espace à l’activité et à l’ambiance souhaitée.

Autre poste de dépenses majeur pour un restaurateur : l’acquisition d’équipements de cuisine professionnels, résistants et adaptés aux besoins spécifiques de la cuisine que vous proposez.

Ne négligez pas les coûts annexes, tels que les frais liés aux licences, aux autorisations administratives et aux assurances.

Enfin, vous devez prévoir un fonds de roulement afin de couvrir les dépenses avant que votre entreprise ne commence à générer des profits.

Les charges fixes d’un restaurant se composent des coûts qui restent constants, indépendamment du nombre de clients. À savoir :

• le loyer, uniquement si vous n’êtes pas propriétaire du local ;
• les intérêts, si vous avez sollicité les banques pour financer votre projet ;
• les assurances ;
• la part fixe des salaires du personnel ;
• les abonnements tels que l’eau, l’électricité, le gaz et internet.

Les charges variables, quant à elles, évoluent en fonction de l’activité du restaurant. Elles comprennent principalement :

• l’achat de matières premières ;
• la part variable des salaires du personnel ;
• les coûts liés au marketing et à la promotion de l’établissement.

La rentabilité de votre projet d’ouverture d’un restaurant passe par la maîtrise de ces charges, notamment à travers une gestion rigoureuse des stocks et une planification efficace du personnel.

Pensez à suivre régulièrement vos budgets pour ajuster les dépenses et optimiser les coûts.

La création d’un restaurant est un projet qui ne s’improvise pas. Pour mettre toutes les chances de votre côté, voici les principales étapes à suivre :

• définir son concept ;
• élaborer son business plan ;
• trouver un local commercial pour son restaurant ;
• choisir son statut juridique ;
• créer son entreprise.

Définir votre concept et le type de restaurant que vous souhaitez ouvrir constitue la première étape de votre projet de création d’entreprise.

Le type de restaurant va bien au-delà de la simple idée de cuisine à proposer, vous devez vous poser les bonnes questions afin de déterminer :

• l’ambiance ;
• le type de service ;
• le positionnement en termes de prix ;
• l’expérience client que vous désirez offrir.

La restauration est un secteur très concurrentiel. Par conséquent, un concept de restaurant bien défini vous aidera à vous distinguer et à attirer une clientèle ciblée.

Réfléchissez à ce qui rendra votre restaurant unique. Par exemple :

• un concept original ;
• un thème particulier ;
• une spécialité culinaire ;
• une démarche écoresponsable avec des produits locaux ;
• un mode de service innovant.

La cohérence et l’originalité du concept sont essentielles pour captiver l’attention des potentiels clients et garantir la viabilité de votre projet d’ouvrir un restaurant.

À l’instar de tout projet de création d’entreprise, l’élaboration d’un business plan représente une étape fondamentale pour l’ouverture d’un restaurant.

Ce document détaillé vous permettra de structurer votre projet, d’estimer les coûts de démarrage, de prévoir les revenus, et de déterminer la rentabilité de votre entreprise.

Vous avez besoin d’un partenaire financier ? Le business plan constitue un outil de communication essentiel pour convaincre les banques et les investisseurs de soutenir votre projet de création d’entreprise.

Un business plan se compose des éléments suivants :

• une étude de marché ;
• une analyse de la concurrence ;
• des prévisions financières ;
• les stratégies de marketing et le développement.

Prenez le temps de bien le rédiger, car il représentera la feuille de route de votre restaurant.

Le choix du local est déterminant pour le succès de votre restaurant. L’emplacement doit être en adéquation avec votre concept et accessible à votre cible de clientèle.

Prenez en compte les critères suivants :

• la visibilité ;
• le flux piétonnier ;
• la facilité d’accès et de stationnement ;
• la proximité avec d’autres commerces complémentaires.

De plus, la taille et la configuration du local doivent correspondre à vos besoins opérationnels et à votre capacité d’accueil. Par exemple, un restaurant gastronomique demandera un espace plus grand qu’un fast-food.

Pensez à prendre en compte les contraintes réglementaires et les éventuels travaux d’aménagement nécessaires.

Avec une analyse approfondie de ces différents points, vous avez l’assurance de faire le bon choix pour vous lancer dans votre aventure entrepreneuriale.

Le choix de la structure juridique est crucial pour votre projet d’ouverture de restaurant, car il aura des implications fiscales, sociales, et juridiques pour votre entreprise.

Plusieurs options s’offrent à vous :

• entreprise individuelle ;
• société à responsabilité limitée (SARL) ;
• entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL), c’est comme une SARL avec un seul associé ;
• société par actions simplifiée (SAS) ;
• société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU), c’est une SAS avec un actionnaire unique.

Chaque statut juridique présente des avantages et des inconvénients en termes de responsabilité, de régime fiscal, de charges sociales, ou encore de modalités de gestion.

Par conséquent, nous vous conseillons de bien réfléchir pour faire un choix de structure qui conviendra le mieux à votre projet et à vos objectifs.

N’hésitez pas à consulter un expert-comptable ou un avocat spécialisé pour vous guider dans ce choix.

Vous avez validé le choix de votre structure juridique ? Vous pouvez désormais passer à l’étape suivante : la création de votre société.

Cela implique la réalisation de plusieurs formalités administratives :

• rédaction des statuts si vous optez pour une EURL, une SARL, une SASU ou une SAS ;
• publication d’une annonce légale dans un journal d’annonces légales pour informer les tiers de la création de votre entreprise ;
• dépôt du capital social de l’entreprise ;
• immatriculation auprès du Registre National des Entreprises (RNE) et de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) via le site Guichet unique.

En complément de ces formalités, ne négligez pas l’ouverture d’un compte bancaire professionnel et la souscription aux assurances indispensables à l’exercice de votre activité de restaurateur.

Enfin, assurez-vous de respecter toutes les obligations réglementaires évoquées précédemment pour l’ouverture de votre restaurant.

Qonto vous accompagne à chaque étape de la création de votre société : de la rédaction des statuts jusqu’à l’obtention de votre numéro SIRET en passant par le choix de la forme juridique.

De plus, Qonto vous permet de déposer votre capital social en ligne et d’obtenir votre certificat de dépôt de capital sous 12 heures ouvrées. Idéal pour mettre votre projet d’ouverture de restaurant sur de bons rails.