Vous aimez le contact avec les clients et vous avez toujours rêvé de devenir commerçant ? L’ouverture d’une boutique requiert une préparation minutieuse pour réussir votre projet. Qonto vous conseille pour ouvrir un commerce rentable.
- Il est crucial de choisir un type de magasin adapté à vos ambitions : commerce indépendant isolé, magasin franchisé, commerce associatif ou magasin succursaliste.
- Un budget entre 30 000 et 100 000 euros est généralement nécessaire pour couvrir les frais de lancement, incluant location, aménagement, stocks, licences et coûts opérationnels.
- Avant d'ouvrir, connaître les normes et les pratiques commerciales est essentiel pour assurer la conformité et le succès de votre commerce.
- Les étapes préliminaires comprennent : réalisation d'une étude de marché, préparation d'un business plan, recherche d'un local commercial et choix du statut juridique de l'entreprise.
Quels sont les différents types de commerce ?
Avant de vous lancer dans le commerce et de créer votre entreprise, vous devez déterminer le type de magasin que vous souhaitez ouvrir. Zoom sur les principaux types de boutiques :
Le commerce indépendant isolé
Le commerce indépendant isolé désigne une entreprise gérée et possédée par un entrepreneur individuel ou sa famille.
Ce modèle privilégie l’autonomie totale dans la prise de décisions par le commerçant. Ainsi, vous bénéficiez d’une grande flexibilité dans la gestion de la boutique au quotidien :
- produits proposés ;
- prix pratiqués ;
- marketing pour attirer de nouveaux clients.
Cependant, l’ouverture d’un commerce indépendant requiert une connaissance approfondie du marché local et une capacité à supporter seul les risques financiers.
Le magasin franchisé
Opter pour l’ouverture d’un magasin franchisé signifie s’associer à une marque établie. Ainsi, vous profitez de sa notoriété, de son savoir-faire et de son accompagnement pour mener à bien votre projet.
Le franchisé paie des droits d’entrée et une redevance annuelle, les royalties, en échange de l’utilisation de la marque, de la formation et du soutien continu.
Ouvrir un magasin franchisé réduit les risques d’échec, mais cela implique de suivre les directives et les standards de la franchise.
Le commerce associatif
Un commerce associatif regroupe des commerçants indépendants qui souhaitent mutualiser une partie de leurs ressources tout en conservant leur indépendance.
Ce modèle de magasin se base sur la coopération pour accéder à certains avantages :
- meilleures conditions d’achat ;
- marque commune ;
- campagnes marketing partagées.
La création d’un commerce associatif permet de concilier autonomie et force de réseau.
Le magasin succursaliste
Les magasins succursalistes, également appelés commerces intégrés, sont des entités qui appartiennent à une même société.
Ce modèle de création d’une boutique vous assure une cohérence en termes d’image, de politique de prix et de gestion des stocks.
De plus, les succursales bénéficient du soutien financier et logistique du siège. Ainsi, leur chiffre d’affaires croît rapidement.
Toutefois, l’ouverture d’une succursale limite l’autonomie des gérants de chaque magasin.
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Quel budget pour ouvrir sa propre boutique ?
L’ouverture d’un commerce est un projet qui exige une planification financière minutieuse pour couvrir l’ensemble des frais. À savoir :
- la location ou l’achat de l’espace de vente ;
- l’aménagement intérieur du local commercial ;
- les stocks initiaux de la boutique ;
- les licences et permis nécessaires ;
- les coûts opérationnels pour les premiers mois.
En moyenne, les futurs commerçants doivent prévoir un budget compris entre 30 000 et 100 000 euros pour l’ouverture de leur magasin.
Ce budget inclut également les coûts marketing pour le lancement et la promotion de la boutique.
Vous veillerez à intégrer une réserve financière pour couvrir les besoins en trésorerie en attendant que votre chiffre d’affaires atteigne son rythme de croisière.
Notez que le budget varie grandement selon la localisation, la taille de la boutique et le type de produits vendus par le commerçant.
Vous envisagez d’ouvrir une boutique en ligne plutôt qu’un commerce physique ? Remplacez les dépenses liées au local commercial par le coût de création d’un site internet dans votre budget.
Préparer un plan financier détaillé s’avère essentiel pour anticiper ces dépenses et explorer les options de financement disponibles pour la création de votre magasin. Par exemple :
- les prêts bancaires ;
- les aides gouvernementales ;
- le financement participatif.
De plus, une gestion budgétaire prudente est la clé pour minimiser les risques financiers et assurer la pérennité de votre commerce.
Type de dépense | Coût approximatif |
---|---|
Location ou achat du local commercial |
10 000 € - 30 000 € (varie grandement selon l’emplacement et la taille) |
Aménagement et décoration |
5 000 € - 20 000 € |
Stock initial |
10 000 € - 50 000 € (dépend du type de produits) |
Licences et permis |
500 € - 5 000 € |
Assurance |
1 000 € - 3 000 € par an |
Matériel informatique et caisse enregistreuse |
2 000 € - 10 000 € |
Site web et marketing de lancement |
2 000 € - 10 000 € |
Coûts opérationnels (premiers mois) |
5 000 € - 15 000 € |
Formation du personnel |
1 000 € - 5 000 € |
Frais divers (comptabilité, juridique) |
2 000 € - 7 000 € |
Quelles sont les conditions à remplir pour ouvrir un commerce ?
Si vous n’avez jamais été commerçant par le passé, vous devez connaître la législation applicable et les pratiques commerciales à respecter avant d’ouvrir votre magasin.
Respecter les normes en vigueur
Se conformer aux normes en vigueur est impératif pour ouvrir un commerce. À savoir les réglementations sanitaires, de sécurité, d’accessibilité pour les personnes handicapées et environnementales.
Cela implique souvent la réalisation de travaux d’aménagement spécifiques du local commercial et l’obtention de certifications avant l’ouverture de votre magasin.
Par exemple, les commerces alimentaires doivent respecter des normes d’hygiène strictes, tandis que tous les établissements qui reçoivent du public doivent être accessibles aux personnes à mobilité réduite.
Le non-respect de ces normes peut entraîner des sanctions qui vont de l’amende à la fermeture administrative de votre boutique.
Connaître les pratiques commerciales
En plus des normes en vigueur, ouvrir son propre magasin implique de se pencher sur les pratiques commerciales.
Voici les principales pratiques commerciales applicables en France :
- un commerçant fixe librement ses prix, sauf cas particulier (livres ou interdiction de la revente à perte par exemple) ;
- l’affichage des prix de façon claire, quel que soit le mode de vente (en magasin ou en ligne) ou le lieu de vente (boutique, grand magasin ou foire) ;
- vous pouvez ouvrir votre commerce le dimanche si vous assurez seul le fonctionnement du magasin. En revanche, une autorisation est requise si des salariés doivent être présents ;
- sous réserve de respect de la concurrence, un commerçant peut effectuer des promotions ponctuelles ou une liquidation de stock en dehors des périodes de soldes réglementaires.
Enfin, vous devez vous conformer aux pratiques restrictives de concurrence en vertu des articles L442-1 à L442-8 du Code de commerce. Par exemple, obtenir un prix plus avantageux que les autres commerces sans contrepartie est interdit.
Quelles sont les étapes préliminaires à l’ouverture d’un commerce ?
L’ouverture d’un commerce est un projet entrepreneurial qui requiert une grande réflexion. Voici les 4 étapes à suivre en amont de la création de votre magasin :
Réaliser une étude de marché
Une étude de marché vous aide à mieux appréhender l’environnement dans lequel vous vous apprêtez à lancer votre commerce.
Cette étude permet d’identifier vos futurs clients, leurs besoins et attentes, ainsi que la concurrence présente sur le secteur visé.
Ainsi, cette analyse approfondie vous donne une vision claire du potentiel commercial de votre projet et guide vos décisions stratégiques.
De plus, elle vous aide à anticiper les tendances du marché et à adapter votre offre pour répondre au mieux aux demandes spécifiques de votre cible.
Préparer un business plan
Le business plan est un document indispensable qui formalise votre projet de création de commerce. Il détaille votre stratégie commerciale, financière et opérationnelle.
Ce plan doit inclure :
- une présentation de votre projet de création de magasin ;
- une étude de marché ;
- la stratégie marketing de votre société ;
- les prévisions financières de votre commerce ;
- un plan de financement.
En plus de servir de guide pour la mise en place de votre activité, le business plan s’avère essentiel pour convaincre les partenaires financiers et les investisseurs de la viabilité de votre projet.
Trouver un local commercial
Le choix du local commercial s’avère déterminant pour le succès de votre entreprise.
Voici les critères à prendre en compte :
- emplacement géographique et visibilité de votre boutique, par exemple une rue piétonne très fréquentée ou le centre-ville de la commune ;
- proximité avec votre clientèle ;
- présence de commerces complémentaires ;
- respect du budget ;
- facilité d’accès pour vos clients (transports en commun ou places parking) ;
- accessibilité pour les personnes à mobilité réduite.
N’oubliez pas de vérifier que le local respecte toutes les normes réglementaires applicables à votre activité.
Contrôlez l’ensemble de vos obligations et les coûts à votre charge au sein du contrat de bail commercial avant de le signer.
Choisir son statut juridique
Le choix du statut juridique constitue une étape fondamentale pour votre projet d’ouverture d’un commerce, car il influence votre régime fiscal, votre protection sociale et votre responsabilité juridique.
Vous êtes seul pour votre projet de devenir commerçant ? Dans ce cas, vous pouvez opter pour :
- l’entreprise individuelle vous permet d’alléger vos obligations comptables et fiscales tout en protégeant votre patrimoine personnel ;
- l’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) relève par défaut de l’impôt sur le revenu contrairement aux autres formes juridiques ;
- la société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU) n’exige pas le paiement de cotisations sociales minimum si vous ne vous rémunérez pas avec un salaire.
Si vous ouvrez un magasin avec des associés, la création d’une société est impérative. Pour ce faire, plusieurs options s’offrent à vous :
- la société à responsabilité limitée (SARL) vous fournit un cadre légal pour la rédaction des statuts ;
- la société par actions simplifiée (SAS) vous donne davantage de liberté pour les règles de fonctionnement, mais le coût des cotisations sociales est plus élevé pour le président de la société.
Vous devez prendre en compte plusieurs critères afin de sélectionner la forme juridique qui convient le mieux, tels que le type d’activité, le nombre d’associés, le capital social ou encore le régime fiscal souhaité.
N’hésitez pas à vous rapprocher d’un expert-comptable ou d’un avocat spécialisé pour faire le choix le plus adapté à votre situation.
Quelles sont les démarches à accomplir pour ouvrir son magasin ?
Vous avez identifié le type de commerce que vous souhaitez ouvrir ? Place maintenant aux formalités à réaliser pour concrétiser votre projet.
Créer son entreprise
La création de votre entreprise constitue la première étape concrète dans le processus d’ouverture de votre magasin.
En amont de cette phase de votre projet, vous avez déjà sélectionné la structure juridique la plus adaptée parmi les possibilités évoquées précédemment.
Si vous avez opté pour une société, comme la SARL ou la SAS, vous avez l’obligation de rédiger les statuts. Ce document sert à régir les modalités de fonctionnement de l’entreprise.
Contrairement à l’EURL ou la SARL, la SASU et la SAS vous laissent une totale liberté pour la rédaction des statuts.
Ensuite, vous devez procéder au dépôt du capital social de la société auprès d’un dépositaire. Cette étape n’est pas nécessaire pour une entreprise individuelle, comme la micro-entreprise.
Puis le gérant de la société doit publier un avis de constitution dans un journal d’annonces légales (JAL) pour informer les tiers.
Dès lors que vous avez accompli toutes ces démarches, vous pouvez transmettre votre dossier d’immatriculation de la société sur la plateforme du Guichet unique. Cette dernière se chargera de la communiquer au Centre des Formalités des Entreprises (CFE) compétent.
Obtenir les autorisations
En fonction de la nature de votre activité commerciale, l’ouverture de votre magasin requiert l’obtention de diverses autorisations.
Pour les commerces spécifiques, comme les restaurants ou les bars, des autorisations sanitaires et l’obtention d’une licence de débit de boissons sont indispensables.
Si vous prévoyez des travaux d’aménagement dans le local commercial, vous aurez peut-être l’obligation de déposer une déclaration préalable ou un permis de construire auprès de la mairie.
Par ailleurs, l’installation d’une enseigne commerciale est soumise à réglementation et peut nécessiter une autorisation d’urbanisme.
Vérifier les normes de sécurité et d’accessibilité pour les personnes handicapées est également un point à ne pas négliger avant d’ouvrir un commerce.
Toutes ces démarches s’avèrent indispensables pour assurer la conformité de votre magasin avec les réglementations en vigueur et éviter les sanctions.
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